Rogatien AKOUAKOU lance officiellement les consultations
Le Maire de la commune de Tori-Bossito, Président de l’Association des Communes de l’Atlantique et du Littoral (ACAL), Rogatien AKOUAKOU, a procédé le jeudi 4 avril 2024 à Sô-Ava, au lancement des activités entrant dans le cadre du projet ‘’Contrat du Lac’’. La cérémonie solennelle qui donne le coup d’envoi de cette importante consultation pour la valorisation de la cité lacustre de Sô-Ava s’est déroulée dans la salle de délibération de l’hôtel de ville en présence du conseil communal avec à sa tête, le Maire André Oussou Todjè, M. Ignazio Stefano ZANETTA, Vice-Président de l’ANCI Piemonte et Adjoint au Maire de BOGOMANERO, à la tête d’une délégation italienne, et des forces vives de la commune.
Fruit de l’excellente coopération entre l’Association des Communes de l’Atlantique et du Littoral (ACAL) et l’Association Nationale des Municipalités Italiennes (ANCI Piemonte), le projet intitulé ‘’Contrat du Lac’’ a pour objectif principal de valoriser la cité lacustre pour la révéler davantage dans le monde au plan touristique.
Dans son allocution de bienvenue, le Maire André O. TODJE, Après avoir rappelé les nombreuses actions menées au profit de la population de Sô-Ava grâce au partenariat ACAL-ANCI Piemonte, a souligné l’énorme retombée du futur projet intitulé ‘’Contrat du Lac’’ en termes d’attractivité et de valeur ajoutée pour le développement de la commune de Sô-Ava, la Venise de l’Afrique. Il a par ailleurs témoigné toute sa gratitude au Président de l’ACAL pour son leadership et pour toutes les initiatives de développement menées par l’association au profit de Sô-Ava depuis l’avènement de la quatrième mandature.
Prenant la parole à son tour, le Président de l’ACAL, M. Rogatien AKOUAKOU, s’est réjoui de l’excellente qualité de la coopération entre l’ACAL et l’ANCI Piemonte. Pour lui, le projet intitulé ‘’Contrat du Lac’’ vient renforcer les acquis du projet ‘Talent’’, car il vise entre autres la valorisation de la cité lacustre, mais aussi l’amélioration des conditions de vie et de travail de la population. « En adéquation avec la vision de l’ACAL, ce projet répond parfaitement à l’ambition de notre faitière de faire de la décentralisation, un creuset des initiatives inclusives et participatives pour un développement économique et sociale de nos territoires », a-t-il ajouté. Il a pour finir, remercier tous ceux et celles qui ont travaillé ardemment, notamment l’ANCI-PIEMONTE et tous ses partenaires principalement, la municipalité italienne de Orta San Guillio, pour le démarrage officiel des consultations pour la mise en œuvre dudit projet.
Au cours de cette cérémonie, les acteurs présents ont eu droit à une présentation faite par le Responsable du Développement Local et de la Planification (RDLP) de la mairie de Sô-Ava, portant sur les potentialités touristiques et socioéconomiques de la commune. S’en est suivie celle de M Giovanni DE BERNARDI, Président de l’écomusée du Lac Orta et Morttarone. Ladite présentation a permis aux parties prenantes de mieux comprendre les différentes étapes ayant conduit à la réinvention et la revalorisation du Lac Orta en Italie. Une expérience dont la commune de Sô-Ava doit s’inspirer pour une meilleure gestion de ses ressources lacustres. Pour y arriver, les parties prenantes (élus locaux et communaux, cadres administratifs et techniques, les différents groupes socio-culturels, les corps constitués et toutes les forces vives de Sô-Ava) ont dans une approche participative et inclusive, fait une immersion sur le terrain pour toucher du doigt, les réalités que vivent les populations, d’harmoniser les points de vue pour une meilleure prise en compte des réelles aspirations des populations. Cette descente sur le terrain a été faite pour le moment dans les communes de Sà-Ava, d’Abomey-Calavi et de Cotonou et a permis véritablement d’évaluer les répercussions négatives des actions anthropiques dans cet écosystème fragile.
En résumé, le projet ‘’Contrat du Lac’’, permettra entre autres à la commune de Sô-Ava de réaliser des stations d’épuration des eaux usées, avec récupération d’énergie et utilisation des boues dans l’agriculture dans une logique d’économie circulaire. De même, permettra-t-il d’aborder les préoccupations des populations à la base, relatives à l’hygiène, à l’assainissement, à la santé, le tout dans une perspective du développement durable.