ACAL

Infractions environnementales récurrentes au Bénin

L’ACAL outille les élus communaux et locaux, cadres et agents de la police républicaine sur la loi

L’Association des Communes de l’Atlantique et du Littoral (ACAL) a organisé le jeudi 30 mai et le mardi 18 juin 2024, un atelier de formation sur les infractions environnementales qui se font de plus en plus récurrentes, au profit des élus communaux, locaux, des cadres de l’administration communale, et des agents de la police Républicaine des communes de l’Atlantique et du Littoral. La formation a été conduite par le Directeur Départemental du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable de l’Atlantique et du Littoral, M. Rosaire ATTOLOU.

Au cours de la séance, les participants ont eu droit à deux communications. La première s’est axée sur la loi n. 2022- 04 du 16 février 2022 sur l’hygiène publique en République du Bénin, et la deuxième sur la gestion des infractions environnementales.

En effet, de sa présentation, il ressort que la loi sur l’hygiène a pour objet de régir l’hygiène publique en République du Bénin. Et celle-ci s’applique entre autres à l’hygiène sur les voies et places publiques, l’hygiène des habitations, l’hygiène des installations industrielles et commerciales, l’hygiène sonore, etc. Prenant l’exemple de l’hygiène sur les voies publiques, l’article 8 de la loi stipule que : « Nul n’a le droit d’obstruer les voies publiques et les canaux d’écoulement ». L’article 19 quant à lui, dit que : « Il est interdit de construire des puits perdus, des puisards, des fosses septiques et tous autres ouvrages d’assainissement individuel en dehors de propriété foncière », tandis que l’article 21 stipule que : « Il est interdit de laisser les animaux en divagation sur les voies et places publiques ».

Mais face aux multiples déviances de certains citoyens, des mécanismes ont été mis en place pour la gestion de ces infractions. Ainsi, plusieurs acteurs sont impliqués dans cette gestion dont la police environnementale, la police républicaine, la police municipale, les procureurs, les élus et la société civile.

Au terme des communications, le Directeur Départemental a invité les élus présents à prendre toutes les dispositions requises pour le respect scrupuleux de la loi sur l’hygiène en République du Bénin.

L’ACAL de son côté a pris le ferme engagement d’œuvrer pour outiller davantage la population à la base.

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